Tarija – Tupiza

13 Février 2019 – Tarija – Entrée en Bolivie

Passage de frontière

Notre entrée en Bolivie était presque imprévue. Il faut savoir qu’à la base nous avions prévu d’aller à San Pedro d’Atacama à partir de Salta, sauf que, en se renseignant sur les bus et en regardant bien les informations, les inondations dans cette zone étaient encore d’actualité. Il y avait donc risque d’annulation de bus en dernière minute (et perdre des journées), risque dans le trajet et risque de ne pouvoir rien faire sur place. De plus, le coût était important : 1600pesos/personne (soit environ 40€).
On se renseigne donc pour la Bolivie, pour la ville de Tarija dans les compagnies de bus et sur Internet : Aller pour Aguas Blancas (frontière argentine) 850pesos/pers (environ 20€), on traverse la frontière à pied et on prend un bus vers Tarija 20bol/pers (soit 2,50€) à partir de Bermejo ville frontalière bolivienne. A savoir, il y a un aller direct de Salta mais c’est les prix argentins et c’est 1900pesos par personne 😕.

Ok, on espère que le plan fonctionnera. Bus de nuit. On arrive le matin, il pleut, on se retrouve dans une micro gare (presque un arrêt de bus) et là, on cherche pour traverser la frontière : impossible de la traverser à pied, une rivière a débordé sur un pont, passage en voiture ou bus obligatoire.
Grosse erreur de notre part, à ne plus jamais faire : on a dépensé tout notre liquide avant de partir … et on se retrouve dans un village sans distributeur. Aïe.
Heureusement, nous avons pu compter sur la sympathie d’une famille pour nous payer le bus jusqu’en Bolivie.

On arrive en Bolivie, choc du décor ! On se croit clairement en Thaïlande (avec la grosse pluie c’est clairement ça). Les marchés partout, les cuisiniers de rues, la route qui est juste un chemin boueux. On y est !
On est quand même super contents. Ça fait du bien d’aller plus vers l’inconnu car, mine de rien, l’Argentine et le Chili étaient très européens dans leur manière de vivre, les codes étaient les mêmes.

Trempés, on marche jusqu’à la station de bus pour Tarija. De la chance, le bus passe dans 30 min ! A non, merde, il y a un décalage horaire, c’est dans 1h30 😌.

Tarija

Selon les bouquins, Tarija est la ville peu touristique du pays et est une ville reposante. Clairement, on est dans une grande ville mais pas trop et tout est plutôt bien organisé.
La place centrale est sympa mais, on va pas se mentir, il y a vraiment beaucoup beaucoup de pigeons.

Casa Dorada
On visite la Casa Dorada, édifice de 1878 qui est ouvert au public depuis 1992. Elle est donc plutôt récente et beaucoup d’éléments y ont été très bien conservés. Malheureusement, photos interdites à l’intérieur, désolé.
On découvre donc la maison du couple Moisés Navajas Ichazo et Esperanza Morales Serrano ou plutôt un presque château car les salles sont immenses. Salle à manger, salle de danse, salle de prière… Tout est très bien conservé et l’histoire est intéressante.

Musée archéologique et paléontologique
Le plus surprenant a été le musée archéologique. Même si ça taille n’est pas énorme, les éléments qui le composent le sont !
On a découvert le Mégathérium Americanum, une sorte de gros ours préhistorique faisant plus de 4 mètres de haut (voir photos). Beaucoup de ses ossements ont été trouvés dans la zone archéologique de la région.

Mirador La Copa
Point de vue sur la ville assez original par rapport à l’architecture environnante.

La Casa Azul
Cette propriété privé appartient aux héritiés de la famille de la Casa Dorada.

Tomatitas
On se rend à Tomatitas pour gouter le fameux plat de la ville : Los cangrejos.

Coimata
On va faire une micro rando dans la rivière pour apercevoir les cascades de Coimata. Pas très longtemps car la pluie arrive progressivement.

Vous l’avez peut-être remarqué, nous sommes arrivé Tarija en veille de la Saint Valentin. On en a profité pour aller à un bon restau de la ville (on peut se le permettre en Bolivie !).
Aucun regret d’être allé au Taberna Gattopardo !

16 février – Tupiza

On consultant les forums et les habitants, on était prévenus : la route Tarija – Tupiza est la routa de la muerte.
En gros, il est fortement déconseillé d’aller à l’avant du bus ou d’aller proche des fenêtres, on risquerait d’avoir de grosses frayeurs en voyant les ravins et la dangerosité de la route.
Du coup, on a trouvé une solution simple, prendre la route de nuit. Résultat, on a pas eu peur, mais on a pas dormi non plus car on s’est fait secouer toute la nuit 😁.

Tupiza

Petite visite de la ville avec le marché, les restaurant très stylisés.

On ira voir le point de vue de la ville avec ses différentes chaînes de montagnes environnantes.

Visite assez courte car nous avons pris le temps d’organiser le lendemain pour le Salar d’Uyuni ! Suite au prochain épisode !

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4 Replies to “Tarija – Tupiza”

  1. /home/roger/Bureau/IMG_3037-768×1152.jpg
    A côté du mégathérium ce n’est pas un gros ours … C’est Charlotte.
    Le gros ours est à Cocumont, pas sur la photo.

    1. Du coup rectification c’est un grand paresseux sur la photo et je ne parle pas de moi :’D

  2. « Mégathérium Americanum, une sorte de gros ours préhistorique … »
    Alors c’est comme pour les autruches hein !! … Le mégathérium serait plutôt apparenté aux paresseux
    Megatherium Classification :
    Règne Animalia
    Embranchement Chordata
    Classe Mammalia
    Super-ordre Xenarthra ( anciennement édentés )
    Ordre Pilosa
    Famille Megatheriidae
    Genre Megatherium
    Voila, voila, voila ….

    1. Oui j’ai bien dit a Sylvain que ça ressemblait plutôt a un grand paresseux ! Mais il n’en démord pas avec son ours :’D

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