Parc Tayrona – Désert de la Guajira

Santa Marta – 10 Juin 2019

Parc Tayrona
Le parc national naturel de Tayrona abrite une biodiversité endémique dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta. Le parc comprend 30 km2 de zone maritime dans la Mer des Caraïbes et 150 km2 de terre.
On peut y rencontrer les indigènes Kogis, héritiers directs des Tayronas. Les Tayronas représentent l’une des plus grandes civilisations précolombiennes du continent latino-américain, aujourd’hui disparue.
Ce peuple aux traditions millénaires s’est replié sur les versants de la Sierra Nevada de Santa Marta, un territoire unique aux pics enneigés et aux vallées luxuriantes qu’ils considèrent comme « le cœur du monde ».
Ces 12 000 hommes et femmes y mènent une existence simple et spirituelle, respectueuse de la Terre qui leur a donné naissance. Accueillant très peu d’étrangers, ils se sont pourtant donnés la mission de transmettre leurs savoirs ancestraux aux hommes « civilisés » afin qu’ils renouent avec l’harmonie du monde.

En référence, il y avait l’émission «Rendez-vous en terre inconnue» avec Thomas Pesquet en invité où l’équipe va à la rencontre de cette civilisation.

Tous les 5, nous sommes partis avec nos tentes pour 2 jours de randonnées dans le parc.

1er jour : Plage Cabo San Juan
A partir du village Colinas de Calabazo (entrée moins touristique) on part tranquillement en début d’après-midi pour rejoindre la plage de l’autre côté du parc. Très exotique, on passera par un magnifique mirador sur tout le parc.
Arrivé à la Plage Cabo San Juan, on est vite stupéfait par la beauté de cette dernière ! Les aménagements qui s’y trouvent (Mirador avec hamac, cabanes en bois) lui donne un charme particulier.

2ème jour – Plage Arrecifes
On se dirige vers la plage d’Arrecifes où on nous avait déjà prévenu qu’il y aurait des singes capucins. Et bien la prédiction était bonne ! On en croise par dizaines le long du trajet. On croise aussi de gros lézard et, en se rapprochant d’un lac, un des locaux nous fait sortir un énorme caïman blanc en l’appâtant avec de la nourriture.
Au retour, on entendra même des singes hurleurs le long du trajet.

Plongée sous-marine
On reste à Santa Marta pour faire une toute nouvelle excursion jamais encore faîte pour Charlotte, Caly et moi : la plongée sous-marine ! Et les Caraïbes s’y prêtent bien pour ce genre de baptême 🐟🐠🐡 😃.
De son côté Martin prend la voiture pour se diriger vers une finca de café (et oui, il n’était pas avec nous les premières semaines et c’est quand même un truc à faire en Colombie).
Jérémy, Calypso, Charlotte et moi on part donc en bateau vers les zones du parc Tayrona pour réaliser deux plongées. Une de 12 mètres profondeur de 40min où Charlotte était en solo, moi en-coudé avec Jérémy et Caly. Une autre de 19m de même durée tous en solo 😮. Je ne saurais pas vous dire quelles variétés de poissons on a rencontré mais il y en avait beaucoup, c’était une première pour nous ! On retiendra aussi les plantes aquatiques qui se rétractent rapidement lorsqu’on se rapproche d’elles. La force de la pression est surprenante ! Au début, tout le monde à eu une petite douleur aux tympan qui est partie rapidement. Malheureusement, Charlotte a eu une très grosse douleur aux dents durant les deux plongées… en sortant elle est prise de vomissement et saigne du nez. Les moniteurs nous assurent que c’est normal mais peut être est-on remontés trop rapidement ?

Au retour, on attend donc, à l’auberge, Martin qui est à la finca pour aller à notre prochaine destination. Malheureusement, on apprend que Martin a eu un accident 😨 quelques rues avant d’arriver. Évidemment, on se précipite vers les lieux pour découvrir qu’il y a eu une collision entre lui 🚗 et une moto 🏍 😬. Le conducteur de la moto a été transporté d’urgence à l’hôpital mais on a su par la suite qu’il n’avait que des blessures superficielles. De son côté Martin, n’a eu aucune blessure, en fait la voiture n’avait que peu de dégâts à l’avant. La moto était clairement en tord dans l’accident.

Évidemment, nous sommes en Colombie, ce sont les policiers qui constatent l’accident (après coup forcément) et c’est Martin qui a été mis en tord sans possibilité de recours (enfin si mais il faut faire des démarches en justice qui peuvent durer plusieurs semaines, bref impossible). Mais, il est vrai qu’à ce moment-là on imagine tous les mauvais scénarios…
Nous ne sommes heureusement pas dans le cas où il y a des blessures graves, et où clairement, tout aurait vraiment basculé (police, procès car blessures involontaires à un tiers). Sur les lieux de l’accident, on a du attendre la représentante de l’assurance qui arrive avec son mari, sa fille dans ses bras et son chien. Cette personne nous a donc conseillé de s’arranger à l’amiable avec le motard (en gros, on doit lui rembourser ses heures de taf perdues). En effet, ceci n’est pas pris en compte dans l’assurance, qui elle, ne rembourse que les dégâts de la moto. On m’envoie avec la femme de l’assurance et le policier, dans l’hôpital pour négocier le compromis.
Mais quel sketch 😐 ! J’ai assisté à la plus mauvaise pièce de théâtre de ma vie 😲 ! Le motard en faisait clairement des caisses, quand il parlait il marquait des blancs en toussant alors qu’il était censé avoir mal aux côtes, des fois il tenait les documents en faisant mine d’avoir la tremblote (mais écrivait bien droit par la suite). Et surtout, il se faisait plaindre comme pas possible. Le pire dans tout cela, c’était les regards du flic qui baissait la tête lorsque je le regardait d’un air effaré 😦… mais bon, nous n’avions pas notre mot à dire dans cette histoire malheureusement…

Et l’aventure n’est pas terminée ! Il faut maintenant voir comment on peut remplacer le véhicule qui a besoin d’être mise au garage. On a essayé de négocier pour ne pas cramer toute la caution mais évidemment, l’agence a fait en sorte que les frais de réparation soient pile poil au dessus… bref, on retrouve une voiture identique à la précédente en gris pour le reste de notre périple en n’oublient pas d’enlever les enjoliveurs pour ne plus en perdre !

Désert de la Guajira – 14 Juin 2019

On se dirige vers Cabo de la Vela où on avoue avoir pris quelques derniers risques avec le véhicule 😛.
Tout d’abord, dans la ville précédente (Uribia), impossible de trouver une pompe à essence ouverte et on sait que c’est le dernier moment avant le village au milieu du désert. Pas le choix, on opte pour acheter une bidon de 5 litres sur la route à un mec à sortie de la ville. Ensuite on sait que Cabo de la Vela est situé dans un désert et on a vu sur des blogs que l’on y accède en Jeep. Mais, après avoir demandé autour de nous, certains nous ont affirmé que c’est bon pour nous si on roule tranquillement.

Cap donc vers Cabo de la Vela ! Au pire on rebroussera chemin 😅 ! Bon déjà, il faut trouver le chemin d’entrée et celui de maps.me n’est absolument pas praticable… par chance, un policier en 4×4 (seule voiture sur le chemin), voit que l’on galère et nous amène vers une entrée en bien meilleur état ! On retiendra aussi une expression que l’on se répétera par la suite « Haha. All right !» (avec accent cow boy du texas), c’est ce que le flic nous a dit lorsqu’on lui a confirmé que l’on le suivait (en sachant que l’on a parlé espagnol avec lui tout le long 😂).
On entreprend donc un chemin assez mouvementé, et, ha oui, j’ai oublié de préciser : nous sommes de nuit. Charlotte nous a ramené sain et sauf 😅.

On arrive à trouver un camping où l’on se réveille face à la mer on observant les sauts périlleux des kyte surfeurs.

A la base on voulait se diriger vers Punta Gallinas mais c’était trop loin de notre endroit, on ne pouvait pas y aller avec notre voiture. Du coup, on entreprend une visite du coin.

Playa arcoiris
Première plage à visiter avec, en plus, un mirador qui donne sur la mer avec trois niveaux de couleurs.
Et comble du hasard encore, on croise une dernière fois Fred et Lucas sur la plage. On hésite pas à profiter de la plage pour ensuite se rendre vers les dunes locales, moins impressionnante que celles prévues au départ mais qui devraient valoir le coup coup d’oeil.

On entreprend la route, et malheureusement, on s’embourbe… voilà que la voiture est bloquée dans le sable 🏜🌞. On tente de la pousser, rien y fait et c’est même encore pire, la roue creuse de plus en plus le sable (bien sûr on a tenté en vain la marche arrière comme lorsqu’on était bloqué à Salta). A côté de nous, une famille locale curieuse nous observe, tels des spectateurs de télé novela 🎦. On commence à chercher des cailloux pour les mettre sous la roue, les enfants de la famille cherche avec nous, mais, lorsque l’on démarre la roue ne prend pas… on décide donc de prendre le crique pour soulever la roue de la voiture embourbée afin de passer convenablement les grosses pierres. On galère misérablement, on crame sous le soleil, on sue, mais c’est ok, on démarre ! Cool la voiture roule bien sous la pierre 👍 mais se reembourbe dès qu’elle a finit de rouler dessus 👎. Du coup, on refait la dernière manoeuvre mais en plaçant des branches (arrachées dans le désert) de sorte qu’il y ait un chemin. Entre temps, un bus arrive avec une trentaine de personnes, Calypso va à leur rencontre pour demander de l’aide. Au final, l’ensemble du bus a poussé la voiture hors du sable 💪. Ouf, bon finalement on va vers une autre plage 😅.

On passe donc la fin de journée à la plage Ojo del agua avant d’admirer le coucher de soleil au phare à proximité.

Rioahacha
Ca y est, on est arrivée à notre dernière destination avec nos amis Nîmois, manque plus que le dernier plein. Argh, mince, crise du pétrole dans la région, on va faire la queue 😌.

On profite évidemment de la ville pour chiner dans le marché à la recherche de souvenirs sympas avant de dire aurevoir à nos compagnons de route ! Deux nouvelles supers semaines avec eux !

Bon c’est pas tout, on doit revenir à Bogota pour choper notre avion vers notre ultime destination !

Retour bogota sans encombre pour plus de mille kilomètres.
On récupère sur la route Philippe un autostoppeur canadien qui voyage depuis 1 an et demie en stop. On découvre une autre vision intéressante du voyage basée sur l’expérience humaine.

Et, en prime, on voit de magnifiques perroquets dans un restau.

Notre aventure en Colombie touche donc à sa fin, mais une autre commence de si tôt ! L’avion part pour Mexico City !

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2 Replies to “Parc Tayrona – Désert de la Guajira”

  1. J’ai oublié celui-là : Deux Lieu sous les mers…Sacré Jules Vernes…Il l’avait pas vu venir celle-là

  2. Encore de jolies images bien documentées.
    Par contre au niveau voitures ce n’est décidément pas votre truc…

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