Oaxaca – Monte Alban

Oaxaca – 19 Juin 2019

Dès notre arrivée dans la ville, on cherche un moyen de se rendre par nous même au site de Monte Alban. Et ce n’était pas une mince affaire, la plupart des habitants à qui l’on demande indiquent un bus touristique, mais on sait qu’il existe un bus de ville beaucoup moins coûteux.
On se dirige donc vers les bus de villes où les habitants nous renseignent sur tout et son contraire, mais notre persévérance porte ses fruits : pour seulement 8 pesos par personne (moins de 40 centimes) on arrive à 1km du parc, il ne reste plus qu’à marcher ou prendre un tuc-tuc pour se rendre à l’entrée.

Monte Alban

Les premières constructions remontent aux environs de 500 avant J.-C, et la ville connut son apogée entre 250 et 800 après J.-C, avec un regroupement de près de 50 000 habitants sur 6 km2.
Tout est rigoureusement urbanisé et implanté en fonction de la course du soleil et des points cardinaux. Depuis plus de 1 500 ans, les Olmèques, les Zapotèques et les Mixtèques ont successivement habité le site.

C’est encore un immense site archéologique qui nous attend ! Soleil radieux, nous observons les différents temples à forme géométrique avec leurs points de vue au sommet. On trouve différents tombeaux dont le tombeau numéro 7 très connus pour l’ensemble des trésors qui y ont été trouvés (exposé dans le Musée de la ville que l’on verra plus tard). On trouve aussi des statues ainsi que des murs et des colonnes avec des gravures. On y retiendra les stèles des Danzantes.

Les Danzantes sont des pierres plates, des sortes de stèles, sur lesquelles sont gravés des personnages dévêtus dans des positions de contorsion.
Les premières hypothèses sur l’identité de ces personnages les ont identifiés comme des danseurs et sont à l’origine du nom de ces sculptures et de celui de l’édifice où elles ont été retrouvées. Cependant, ces hypothèses ont été rejetées par les mésoaméricanistes contemporains. De nouvelles hypothèses, dont aucune ne fait l’unanimité scientifique, évoquent la possibilité qu’il s’agisse de personnes atteintes de handicaps physiques ou de prisonniers morts, torturés ou destinés à être sacrifiés. Une autre hypothèse serait qu’il s’agirait de représentation des joueurs de pelote.

Wikipédia

Oaxaca
Oaxaca est une ville qui à tous les attributs d’un village accueillant avec un peu plus d’habitants.
On ne rate pas les deux marchés principaux de la ville submergés de couleurs et de la culture mexicaine.
On aura la chance de découvrir un mariage célébré au sein même de la cathédrale de la ville, avec des danseurs et un défilé (par contre, léger doute si ce couple est bien mexicain, plutôt de riches américains en apparence).

Attenant à la cathédrale, on découvre l’immense Musée de Oaxaca retraçant l’histoire de la ville à partir des indigènes jusqu’à nos jours. Musée extrêmement intéressant et très complet. C’est ici que l’on retrouvera les trésors de Monte Alban dont des os (humains pour certains 😮) avec des gravures très précises et extrêmement bien conservées, des bijoux de Jade, des amulettes et le fameux crâne de turquoise.

L’objet le plus extraordinaire retrouvé dans la tombe 7 est un crâne décoré de turquoise. C’est le reste humain le plus travaillé de la tombe. Le crâne est cependant détruit et a été retrouvé en de nombreux fragments. Il est d’une richesse importante par son travail du turquoise et des coquillages. La première hypothèse disait que ce crâne était un trophée de guerre. La seconde hypothèse, plus appréciée aujourd’hui, suppose que c’est une représentation du dieu Tezcatlipoca, le dieu du jour et de la nuit, de l’été et de l’hiver, car il est considéré comme un dieu bleu, ce qui expliquerait la présence de turquoise.

Wikipédia

Partie un peu hors-sujet : la bibliothèque historique du Musée qui traite sur les inventions de personnages extraordinaires.

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, veuillez nous en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée .

One Reply to “Oaxaca – Monte Alban”

  1. On en redemande…
    Tu as quand même oublié de citer les Hippotèques dont les maisons sont saisissantes (au sens juridique du terme ), les Bibliotèques, qui ont tout de même laissé plein d’écrits, les Discotèques qui ayant dansé tout l’été se trouvèrent fort dépourvus quand la bise fut venue, et surtout les Bifstèques, dont les descendants se font encore régulièrement passer à la casserole …

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :